Covid-19, coronavirus, virus de la gastro-entérite, angine bactérienne, microbes… On est submergé au quotidien de ces mots réservés autrefois au domaine scientifique. Mais ce n’est pas parce qu’ils inondent les éditos de nos journaux que l’on sait exactement ce que signifie chaque terme de vocabulaire. C’est pourquoi il est intéressant de faire une mise au point sur ces entités et de comprendre leurs différences.
Microbe : définition
Un microbe est un terme que l’inconscient relie à ce qui est petit. Et c’est effectivement la définition originelle du mot (littéralement, « petite vie ») qui définissait le microbe comme un organisme trop petit pour être vu à l’œil nu et nécessitait donc un microscope. C’est un Français qui a mis ce mot au goût du jour en 1878, un certain Charles Sédillot. On les suspectait déjà à l’époque d’être le vecteur de maladies. Aujourd’hui, le microbe est toujours ce qui ne se voit pas à l’œil nu, mais n’est ni plus ni moins qu’un terme générique. Sous l’appellation, on retrouve donc des réalités scientifiques différentes comme les bactéries, les virus, les algues microscopiques, les champignons, les protozoaires. Le microbe est donc un terme générique, non scientifique, non précis en matière de biologie, et qu’il concerne tout ce que l’on ne peut pas voir.
Bactérie, le monde en est rempli
Le terme de bactérie désigne un organisme vivant unicellulaire, la plupart du temps, mais qui vit en communauté. La bactérie est un terme scientifique plus exact que celui de microbe. D’une taille de l’ordre de 1 micromètre, elle est 50 fois moins épaisse qu’un cheveu et ne se compose que de sa cellule, d’une paroi et ne possède pas de noyau.
On pourrait simplifier la bactérie à l’idée d’un agent transformateur. On trouve des bactéries dans toutes formes de vie et en contact avec de nombreux éléments naturels comme l’eau. En fait, la bactérie est un élément essentiel à la vie. Elle permet la fixation de l’azote dans l’atmosphère et la transformation de certains de nos aliments (le yaourt et le fromage par exemple). De façon globale, elle participe au cycle du carbone, indispensable lui aussi à la vie.
Mais la bactérie n’est pas qu’un organisme bénéfique pour l’être humain. Elle est protéiforme et peut donc être porteuse de maladies pour l’Homme. On pense comme exemple les plus marquants à la peste et au choléra qui sont véhiculés par des bactéries. Il existe environ 10 000 bactéries recensées, et l’organisme en abriterait près de 500 espèces. Sa capacité à s’adapter à toutes les situations lui permet de vivre dans tous les environnements.
La bactérie n’est donc pas à confondre avec le virus.
Virus, symbole de négativité
Le virus résonne comme un terme négatif. On pense par exemple aux dommages que ceux d’origine informatique peuvent provoquer dans un ordinateur. De l’installation d’un logiciel espion à la destruction du matériel, un virus ne présage rien de bon. Il en va de même avec les virus naturels. La pandémie de Covid-19 a d’ailleurs mis ce mot encore un peu plus à jour, avec son corollaire le coronavirus.
Le virus est un agent infectieux qui contient juste un brin de matériel génétique ainsi que la capsule qui l’entoure. 20 fois plus petit qu’une bactérie, il peut être présent partout et rentre dans chaque cellule pour en attaquer ses fonctions. Il peut être létal pour celui qui en est porteur.
Le virus s’oppose donc à la bactérie par sa fonction destructrice que n’a pas cette dernière, même si elle peut entraîner certaines formes de maladies graves. Mais la bactérie joue aussi un rôle positif sur la vie, que le virus détruit.
Les moyens de lutter contre les bactéries et virus nocifs
On sait aujourd’hui traiter la majorité des bactéries connues. On utilise pour cela les antibiotiques, avec une certaine parcimonie pour éviter une adaptation de la maladie. Les virus sont bien plus difficiles à combattre, et c’est pourquoi certains vaccins n’ont jamais pu être mis au point.
La solution accessible au grand public pour se prémunir de ces bactéries et virus qui sont néfastes reste d’appliquer des gestes barrières. Cela fait référence aux habitudes du quotidien qui permettent d’éviter de s’exposer un maximum face au risque de contracter un virus. Et le premier geste à avoir est sans aucun doute celui du gel hydroalcoolique. Devenu une habitude depuis la grippe aviaire de la fin des années 2000, le gel hydroalcoolique est désormais une nécessité depuis le développement de la Covid-19.
Simple à utiliser, sans eau ni rinçage, sans danger pour la peau même après un usage intense, le gel hydroalcoolique assure l’antisepsie des mains et donc limite votre exposition aux bactéries et virus. S’il n’est pas le seul geste barrière, il est sans aucun doute l’un des plus simples à mettre en place, le moins coûteux et celui dont l’action a la plus grande portée.